Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ne font pas bon ménage ensemble.
Depuis le début de l'épidémie du COVID-19, les religions et leurs fidèles se montrent particulièrement intolérants aux mesures de confinement prises aux quatre coins du globe. Elles se soustraient à l'intérêt collectif pour continuer à prospérer et mettent en danger des milliers de vies humaines en refusant d'appliquer les gestes barrières. L'exemple le plus notable est celui de la Corée du Sud, où le foyer de l'infection a été localisé dans une église protestante que la population locale se plait à appeler secte. L'une des fidèles, porteuse du COVID-19, a alors transmis le virus à tous ses coreligionnaires pendant une cérémonie cultuelle. Ces mêmes individus se sont ensuite dispersés à Daegu (ville coréenne située au Sud de la péninsule) et ont infecté de nombreuses autres personnes.
En France, les porte-paroles religieux ne se font pas prier pour faire la promotion de leur charlatanisme spirituel. L'imam de Brest a ainsi fait un communiqué à ses fidèles en leur expliquant que de simples prières suffiront à les préserver de toute infection. Le Pape, dans un message sur Twitter, demande à ses fidèles de prier pour espérer que l'épidémie cesse. Dans les pays arabo-musulmans, des foules se réunissent dans les divers lieux de culte pour pratiquer la prière, favorisant ainsi la propagation du virus COVID-19.
Le conspirationnisme a également de beaux jours devant lui. En effet, un savant musulman en Iran explique à ses fidèles que le virus COVID-19, qui est parti de la ville de Wuhan en Chine, est une punition divine censée sanctionner le peuple chinois pour avoir enfermé et torturé de nombreux Ouighours de confession musulmane. Quelques jours plus tard, le savant en question a lui aussi été infecté par le virus avant d'en décéder. De quoi remettre en question la crédibilité des religions!