"En conclusion, 83% des affaires pour viols n’aboutissent pas à une condamnation de l’agresseur, ce qui est (beaucoup, beaucoup, beaucoup) trop".
Parce que le principe de consentement (dans un contexte de soirée étudiante par exemple) reste encore difficile à prouver devant un juge en cas de litige, Même si la parole des deux fait office de "contrat légal"ça ne prend en compte que la parole de deux partis, la charge de la preuve reste difficile à monter. Après on peut jouer les protocoles et faire remplir un papier entre les deux partenaires avant chaque relation… mais bon ça risque d'être vite compliqué.
Chaque affaire ayant un contexte propre, ce chiffre est brouillon pour moi, on ne peut pas mettre une affaire de viol "standards" au sens ou une personne se fait agressée par un inconnu et un conflit de couple qui vire à la diffamation par vengeance. Pour moi ce chiffre prend uniquement le nombre de fois ou l'infraction à été commise et pas le contexte, donc forcément ça peut paraitre énorme, après ne pas oublier que le fait d'accuser quelqu'un ne fait pas de lui un coupable par défaut, c'est le contraire justement l'accusé est innocent jusqu'a preuve du contraire parce que le doute profite à l'accusé. Dire que 83% d'affaires de viols classées sans suite c'est trop est une atteinte à la présomption d'innocence, ses affaires ayant été jugées. Autre chose aussi, la justice est droite juste et impartiale, la voix de l'accusé est à égale position avec celle de la victime.
Pour le paragraphe sur le consentement, 100% d'accord !, pour faire simple enfaite: "Dans le doute, s'abstenir."
Édité
par Vi6arr il y a 5 ans