Il n'y a quasiment que ça sur habbocity, mêmes certains noobs du RP tendent à mépriser ceux qui seraient moins aptes qu'eux à RP. Si vous voulez comprendre ce qu'est un roliste lambda de City, c'est une personne qui est en permanence dans le jugement et l'autoflatterie. La plupart de ces rolistes sont des éternels lâches et soumis qui se cachent derrière un avatar doué d'un pseudo philosophiquement dark et d'une carrure pseudo guerrière, musclée et charismatique. Ils se servent de cet épouvantail pour assouvir leur besoins utopiques qu'ils ont échoué à satisfaire IRL. Derrière leur finesse factice et leur confiance de soi illusoire, il ne faut jamais oublier qui ils sont pour la plupart IRL: Corentin, 16 ans, boutonneux, aux yeux rouges, physiquement difforme et inapte à faire la moindre traction. Des gens qui au fond n'oseraient même pas exister dans la vraie vie. Ils sont ce qu'ils sont IRL, ils peuvent faire ce qu'ils veulent virtuellement, mais le constat est là: le monde du RP est une immense pièce de théâtre qui ne doit tromper personne, où se livrent des batailles d'égo, des batailles de joueurs où le but premier est la glorification de soi en tant que personne en conséquence d'un complexe de supériorité. Ces dernières ont remplacé les batailles de personnages qui étaient l'essence véritable du jeu de rôle. Quoi que, pourrait-on dire qu'ils jouent tout de même une figure fictive vu le décalage entre ce qu'ils sont IRL et ce qu'ils sont IVL malgré eux.
L'orgueil n'est pas contingente en eux, elle est marquée dans leur essence. "moi j'ai vécu telle époque, j'étais là avant toi" "je suis une légende" "j'ai marqué l'histoire du RP" "je suis un roi du RP". Que des conflits d'égo qui contrebalancent leurs batailles de mpm. Outre cela, ces gens là croient qu'ils sont inscrits dans une histoire, dans un comte, dans un mythe où ils sont, parait-il, à l'apogée, au sommet. Ils en sont intimement persuadés, et on leur laisse ce droit là, DDHC oblige, mais malheureusement, dans l'élan de leurs plaidoiries présomptueuses et vaniteuses, ces faux prestigieux oublient toujours de prendre quelques grains d'humilité, choses qui leur aurait sans doute fait prendre conscience que leur pseudonyme ne sera retenu que par quelques dizaines de personnes, et que leurs accomplissements ne sont rien d'autre que virtuels. Ce dont ils se vantent sont inexistants, irréels, fictifs. Leur légende ne vaut pas mieux que le récit occulte que raconte 3 sauvages d'une tribu métèque sectarisée sous une huttes plumée perdue au fin fond des forets noires d'amazonie. Encore une fois, ils font ce qu'ils veulent, pourvu qu'ils se rendent compte de ce qu'ils sont réellement, qu'ils sachent la vérité sur eux-mêmes.