Bonjour, Bonsoir à tous mes chers compatriotes,
Cela fait maintenant de longues années que nos valeureux fifres errent sur les rétros de Habbo — oui, même à l’âge adulte. Comme quoi, certaines passions sont persistantes. Et visiblement, chez certains, c’est surtout l’immaturité qui colle aux semelles.
Parce qu’en 2025, il existe encore des organisations qui tiennent à laver leur "honneur" comme en 2012, en multipliant coups bas et démonstrations de virilité RP à peine dignes d’un serveur Minecraft pour collégiens. Semblent-elles avoir manqué l’évolution Darwinienne du RP.
On parle ici d’entités estampillées "Police Nationale", mafias, armées", qui continuent, contre toute attente, à se revendiquer "Roleplay" tout en perpétuant un folklore qui n’a de jeu de rôle que l’étiquette.
Leur réputation ? Aussi brillante qu’un fond de caniveau.
Et pourquoi donc cette animosité généralisée ? Peut-être parce qu’à force de répéter les mêmes guéguerres stériles, les mêmes gesticulations pseudo-militaires, les même défense héroïque de leur logo pixelisé à base de chantage et de pickall, on a fini par ne plus y voir du jeu, mais juste du bruit.
Parce que oui, chez ces gens-là, on saccage encore des apparts. On ruine encore le travail de builders pour recruter trois copains sur Discord. Et on appelle ça du contenu. Toujours les mêmes méthodes de parasites RP.
Parce que c’est bien connu : rien ne dit « je suis un rôleplayeur sérieux » comme ruiner le travail d’un autre à coups de pickall, n’est-ce pas ?
Quand une organisation, aussi "RP" soit-elle, construit son image sur la capacité à détruire le travail d’autres joueurs (builders, organisateurs, petites structures débutantes), on n’est plus dans le RP.
On est dans une simulation de pouvoir.
Et derrière, ce sont souvent les mêmes profils : nostalgiques d’une époque où le drama et le name-dropping faisaient l’essentiel de l’activité.
La situation est tellement grotesque que la majorité des architectes refusent aujourd’hui par défaut toute demande émanant de ces groupes. Pas par mépris idéologique — juste par réflexe. Parce que derrière le joli blason et les belles phrases RP, on sait très bien comment ça se termine : en miettes.
Et bien sûr, on nous dira que ces structures ont changé. Qu’elles ont "évolué".....
Oui oui. Un peu comme un Tamagotchi qu’on oublierait de nourrir.
Car dans les faits, les méthodes restent les mêmes : pression sociale, intimidation RP, attaques déguisées en "missions", récupération d’apparts via des taupes…
Et ce discours lassant, répété comme un vieux slogan : "c’est le jeu, fallait pas ouvrir votre QG".
Mais au fond, posons-nous cette question simple :
Pourquoi saccager ? Pourquoi humilier ? Pourquoi chercher à détruire, si ce n’est parce qu’on est incapable de construire ?
Peut-être parce qu’il est plus facile de parasiter le travail des autres que de créer un projet réellement cohérent, crédible et attractif.
Peut-être parce qu’il faut masquer une communauté qui ne repose que sur l’illusion de l’activité. C’est triste, en vérité.
**Alors quoi ? On interdit les saccages ? On bannit les mafias ?**
Évidemment que non. Le but n’est pas de censurer des formes de RP.
Mais il faut arrêter d’appeler RP ce qui n’est qu’un défouloir déguisé.
Le vrai problème n’est pas dans la mafia ou la police en tant que thème. Il est dans l’usage qu’en font les groupes, et surtout dans le peu d’autocritique qu’ils acceptent.
Tant que le "fun" passera par la domination de l’autre, plutôt que par la qualité du jeu proposé, on stagnera.
Alors si vous tenez encore à votre "RP d’organisation", posez-vous cette question :
votre structure existe-t-elle parce qu’elle a quelque chose à offrir ? Ou juste parce qu’elle sait détruire mieux que les autres ?
Si ce n’est parce que vous êtes incapables de construire, de fédérer, de proposer autre chose qu’une caricature de mafia ou de commissariat ?
Parce qu’à ce stade, il ne s’agit plus de roleplay.
Parce que si votre communauté ne tient que par la terreur ou la vanité, elle ne vaut pas mieux qu’un château de sable au milieu d’une tempête. Il s’agit d’un défouloir mal déguisé.
Mais qu’ils continuent à s’inventer des ennemis imaginaires et à mener des "guerres" dans leurs salons pixelisés.
Pendant ce temps-là, les rôlistes sérieux continuent d’écrire, d’innover, de bâtir, sans avoir besoin de pickall ni de "preuves de force".
Ci-joint, les screens pour aiguiller mes propos <3 https://imgur.com/a/LCnOS0F
Tu en avais gros sur le coeur. Bravo tu as dis les termes, quand le jeu est mal joué par des incompétents ca entache tout un domaine entier c'est dommage de ce qu'ils en ont fait
Le Roleplay Krapule ne saurait se réduire à une simple suite de dévastations ni à l’application rigoureuse d’une justice impitoyable, inspirée par la loi du talion. Il s’inscrit, au contraire, dans une perspective plus ample, plus profondément humaine et introspective : celle d’un jeu de rôle où chaque action est imprégnée d’une signification profonde, où chaque décision non seulement édifie un personnage, mais façonne une identité essentielle.
À première vue, l’univers des mafias virtuelles apparaît comme un domaine de violence pure, régi par le sang et le pouvoir. Pourtant, derrière cette façade se dissimule un dessein plus élevé : rassembler les joueurs autour d’un récit commun, tissé de loyauté, de conflits moraux, d’héritages familiaux, de trahisons, de résilience et de stratégies collectives.
Le Roleplay Krapule ne se borne point à un vulgaire exutoire pour l’agressivité ; il constitue un miroir fidèle, une invitation à sonder les facettes occultes de votre être, à éprouver les limites de votre essence, à incarner des valeurs – ou leurs antithèses – au sein d’un espace fictif, pourtant imprégné d’une humanité intense. Vous y apprenez à déchiffrer autrui, à jongler avec les symboles du pouvoir, à confronter les répercussions de vos actes, à évoluer en harmonie avec le groupe, et surtout, à conférer un sens profond à votre personnage.
Car saccager sans dessein demeure dépourvu d’âme. En revanche, édifier une ascension dramatique, tisser des vendettas nourries de contexte, prêter une voix et une histoire à vos actes : voilà ce qui élève le Roleplay Krapule au rang d’une expérience narrative et profondément humaine.
En cela, la loi du talion n’est point une fin en soi, mais un levier dramatique, un instrument de tension et de mise en scène qui sert l’évolution de vos personnages. C’est une règle qui, lorsqu’elle est habilement maniée, enrichit le jeu sans jamais en réduire la portée à une simple et aveugle revanche.
Le Roleplay Krapule se révèle ainsi une école consacrée au storytelling collectif, une quête inlassable d'authenticité dans l'interprétation de vos rôles, un espace où vous édifiez, détruisez et reconstruisez de concert, un appel vibrant à explorer les profondeurs d'un moi intérieur infiniment plus nuancé que ne le suggère la violence apparente des actes, et, par-dessus tout, un lieu d'union et de transmission entre les joueurs, où chaque expérience que vous vivez se mue en une pierre précieuse de l'édifice commun.
“Alors si vous tenez encore à votre 'RP d’organisation', posez-vous cette question : votre structure existe-t-elle parce qu’elle a quelque chose à offrir ? Ou juste parce qu’elle sait détruire mieux que les autres ?”
Cette question pose une fausse dichotomie. Pourquoi l’un exclurait-il l’autre ? Une organisation bien construite sait détruire parce qu’elle a appris à construire d’abord. Ce qu’elle “offre”, c’est justement une expérience immersive, des conflits narratifs, des enjeux clairs et un terrain de jeu où le danger donne de la valeur à chaque action.
Détruire sans logique, c’est du grief. Détruire avec un univers, une justification, une escalade RP, c’est du jeu de rôle maîtrisé.
“Si ce n’est parce que vous êtes incapables de construire, de fédérer, de proposer autre chose qu’une caricature de mafia ou de commissariat ?”
Affirmer que ces organisations sont des “caricatures” revient à nier le travail créatif, l’effort de cohérence, la construction de personnages, de hiérarchies, de codes, de traditions et même d’archives RP. Ce sont des univers vivants.
Fédérer ? C’est justement ce que fait un bon RP d’organisation : il crée du lien, donne un objectif commun, une dynamique de groupe, une identité collective. Ces organisations ne sont pas des caricatures — elles sont des archétypes explorés en profondeur, avec toutes les nuances humaines que cela implique.
“Parce qu’à ce stade, il ne s’agit plus de roleplay.”
C’est précisément du roleplay, car tout est mis en scène, interprété, scénarisé. Refuser à ces formes leur qualité de roleplay, c’est avoir une vision étroite de ce que le jeu de rôle peut être. Le conflit, la domination, la peur, la loyauté, la haine, la trahison sont des éléments puissants du RP. Ils ont leur place autant que l’amour, la diplomatie ou la coopération. Ce qui fait le RP, c’est l’intention narrative, pas sa morale.
“Parce que si votre communauté ne tient que par la terreur ou la vanité, elle ne vaut pas mieux qu’un château de sable au milieu d’une tempête.”
Une communauté RP bien construite ne “tient” ni par la terreur ni par la vanité, mais par l’engagement de ses membres, la richesse de ses récits, la constance de ses mécaniques et la culture partagée. Ce n’est pas un château de sable, c’est une forteresse bâtie avec des mots, des choix, des conséquences, et des heures de jeu.
La “terreur” en RP est une émotion scénarisée, pas une méthode de modération. Elle fait partie du décor, du mythe. Et la “vanité” ? Elle n’est que le reflet de l’ambition de jouer un rôle fort, pas une réalité sociale hors-jeu.
“Il s’agit d’un défouloir mal déguisé.”
Un défouloir est un espace vide où tout est permis sans règle ni fond. Le RP d’organisation — surtout tel que pratiqué dans le Roleplay Krapule — est tout l’inverse : il repose sur des codes, des hiérarchies, une culture, un sens de l’honneur, et surtout un respect profond du cadre RP.
Ce n’est pas un défouloir, c’est un théâtre, parfois brutal, mais toujours structuré. Et ceux qui y participent ne s’y “défoulent” pas — ils interprètent, construisent, incarnent.
Conclusion
Ce genre de critique témoigne souvent d’une méconnaissance du rôle réel des organisations RP. Le RP d’organisation, quand il est bien mené, apporte de la profondeur au jeu, il fédère autour d’un mythe commun et offre aux joueurs un cadre dans lequel évoluer, se confronter, s’élever ou tomber.
Le chaos n’est que la surface. Le fond, c’est l’art de bâtir du sens à travers le jeu.
Osvaldo Altobello Vitti,
Bras-Droit et porte-parole du Haut Conseil,
Autorités représentant de la Fratelli Vitti.
Réponse à Osvaldo Altobello Vitti — sur les vertus du “Roleplay Krapule”
Bonsoir,
Je reconnais volontiers la beauté du vernis que vous appliquez à vos pratiques. Vraiment, vous écrivez bien. C’est poli, c’est structuré, et ça donne presque envie d’y croire. Presque.
Car à vous lire, on aurait envie de penser que chaque pickall est une œuvre dramatique. Que chaque saccage a été scénarisé dans l’intimité feutrée d’un bureau de script. Que derrière chaque menace OOC, il y avait un Aristote du rétro pixelisé.
Mais revenons sur terre, voulez-vous ?
Vous nous parlez d’introspection, d’héritage, de storytelling profond… Alors que dans les faits, ce qu’on observe, ce sont des “vengeances” qui tiennent sur un post-it, des escalades RP justifiées a posteriori, et des raids dont la seule narration est celle d’un canal Discord privé à base de captures d’écran moqueuses.
Vous brandissez l’idée d’un “théâtre structuré” où le saccage serait une catharsis. Très bien. Alors posons cette question : combien de ces “actes scénarisés” sont discutés en amont avec les victimes ? Combien de ces conflits sont construits à deux voix, comme le veut le RP collaboratif ? Combien relèvent d’une réelle co-écriture — et non d’un déferlement unilatéral validé par votre seul Conseil ?
Car le vrai RP krapule, celui qui mériterait son nom, suppose un respect du pacte ludique. Ce pacte-là, beaucoup d’entre vous le rompent dès que ça les arrange. Pas tous, certes. Mais assez pour que l’image de vos structures devienne, non pas une “forteresse de mots”, mais un repaire d’opportunisme.
Vous glorifiez la destruction comme un acte riche de sens. Mais la majorité de vos “actions” restent opaques, parachutées sans mise en scène commune, avec pour seule justification : “on est comme ça”. Où est la narration partagée ? Où est l’intention dramatique dont vous parlez tant ?
Vous dites que vos organisations ne vivent pas de terreur. Et pourtant, dans les coulisses, le harcèlement OOC, les pressions, les menaces “RP” servant d’excuses, les injonctions à rejoindre ou à se soumettre, sont des réalités documentées. Votre théâtre a des coulisses moins reluisantes.
Cela dit, je ne nie pas l’intérêt du RP d’organisation. Loin de là. Ce format peut être brillant — quand il est fait dans le respect mutuel, avec des enjeux clairs et une vraie volonté de co-création. Mais le “quand il est bien mené” que vous mentionnez, là est toute la nuance.
Ce n’est pas le concept qui est en cause. C’est sa dérive. Ce sont les pratiques d’un noyau dur d’organisations qui, derrière un discours noble, préfèrent l’agression au dialogue, la conquête stérile à la création fertile.
Le Roleplay, ce n’est pas l’art de justifier tout ce qu’on fait avec des phrases lyriques.
C’est l’art de jouer avec les autres, pas contre eux.
Alors non, je ne doute pas que vous sachiez construire. Vous avez même construit un très joli discours. Mais c’est comme une façade d’opéra : imposante, brillante — et creuse si l’on ne pousse pas la porte.
Avec respect, mais sans illusion,
Un rôliste qui n’a pas besoin de pickall pour raconter une histoire.
P.S. Puisque certains aiment tant parler de “cadre RP”, d’organisation, de storytelling, et de respect de l’univers, parlons-en sérieusement. Parlons de cet appartement, pickall sans scrupule, qui me concernait directement.
Oui, cet appartement portait — en façade — le nom de l’organisation qui y logeait. Mais ce n’était qu’une vitrine. Ce lieu avait été construit, meublé, décoré et imaginé de A à Z par mes soins, et la description le mentionnait explicitement. Ce n’était pas un bien collectif ni une planque officielle récupérée en pleine guerre. C’était un espace RP conçu pour arranger et accueillir, un prêt personnel de ma part envers une joueuse. Un geste de confort, pas un acte d’adhésion. Et ce prêt n’a jamais été révoqué, ni transmis, ni abandonné.
Alors m’expliquer que ce lieu pouvait être vidé, “pickall”, sans mon accord, sans ma présence RP, sans même que je sois impliquée dans les organisations en question, c’est une mauvaise farce. Un travestissement des règles du RP au profit d’une récupération sauvage. Ce n’est pas un acte narratif. Ce n’est pas une scène construite. Ce n’est même pas un conflit. C’est un contournement.
On a récupéré un lieu en exploitant l’étiquette d’un groupe, tout en se gardant bien de respecter l’identité de celui ou celle qui l’avait façonné.
On a vidé un appartement sans interaction, sans dialogue, sans présence, sans tension, sans même tenter de justifier l’acte par un arc RP cohérent.
On a substitué le storytelling à l’opportunisme.
Et si vous justifiez ce genre de geste par le simple fait qu’il portait un nom d’organisation en titre, alors c’est que vous ne respectez pas votre propre discours sur la profondeur du RP. Car si “l’apparence RP” suffit à balayer les intentions, les descriptions, les investissements personnels, les relations hors-jeu et le travail créatif d’un joueur, alors vous ne faites pas du RP, vous faites de l’appropriation.
Ce lieu ne vous appartenait pas. Il ne vous a jamais été cédé. Il n’a jamais fait l’objet d’un conflit RP avec vous. Vous n’avez fait que tendre la main, attraper un bien disponible, et le faire disparaître sans scène, sans tension, sans échange. Pas de théâtre. Pas de drame. Pas d’écriture. Rien.
Ce n’était pas du jeu de rôle.
C’était une opération technique, autorisée par le silence.
Et c’est là que le vernis craque. Car vous parlez d’univers, mais vous piétinez ceux des autres. Vous parlez de “respect du RP”, mais uniquement lorsqu’il vous sert. Vous justifiez vos actions par des mécaniques que vous adaptez à votre convenance — jamais à celle de l’équité.
Le RP d’organisation ne vous donne pas tous les droits.
Il vous donne des responsabilités.
Et vous venez de prouver que certaines d’entre elles, vous les refusez dès qu’elles vous contraignent.
Tu vois, ce qui constitue véritablement le problème ?
En définitive, il s’avère que tu emploies ChatGPT pour concevoir un sujet et mener un débat, ce qui révèle que tu ne possèdes que bien peu, voire aucune, connaissance relative au monde mafieux. La construction de tes phrases et l’emploi de certaines expressions, comme dans le titre, te trahissent sans équivoque.
Je trouve cela fort regrettable d’utiliser un système qui génère de belles phrases afin de paraître instruit(e?) sur un sujet aussi vaste et captivant, un sujet que tu ne respectes point, puisque ton opinion est forgée par une machine.
Je te souhaite néanmoins une excellente soirée, qui que tu sois.
Une réponse incohérente, pour une organisation qui ne semble pas respecter les règles de bienséances... Bref.
Bonsoir Lilith,
Réponse courte et brève pour faire oublier ces gros pavés qui font mal au crâne pour le peu d'explications qu'on retrouvent dedans.
Le rp K ainsi que les autres rpg sont à bien différencier car ils utilisent tout deux le mot "ROLEPLAY" pour définir des choses bien différentes.
Si pour la grande majoritée des rôleplayers le fait de pratiquer le rôleplay consiste à faire des actions sous * et créer une histoire ainsi qu'une trame autour de son personnage la réalité est bien tout autre dans le rpg K.
En effet dans le rpg mafia seul subsiste le fait de pouvoir organiser des magouilles visant à saccager des apparts, voler des accès et recruter de nouveaux membres.
Un autre type de rp mais qui convient à bon nombre de joueurs, les puristes crieront aux scandales quand les plus altruistes laisseront tranquille cette communauté qui pratique un système de roleplay différent.
Hello,
Ton texte soulève des points que j'estime très justes sur certaines dérives recyclées sous l'étiquette "RP". Rien à redire sur ce point, surtout lorsqu'il s'agit de dénoncer des comportements qui parasitent l'expérience des joueurs qui se veulent sérieux et qui n'ont plus rien de narratif.
Néanmoins, une question me trotte. Quand tu pointes du doigt "des entités estampillées Police Nationale", tu critiques le RPG Judiciaire (Notamment celui tenu par Lily.Hawkins) ? Ou les groupes qui s'inventent une légitimité en se collant une appendice "PN" en guise de titre ?
Bonsoir à vous deux,
Merci pour vos retours, je vais répondre point par point afin d’éviter tout malentendu ou glissement de sens, justement parce qu’on parle ici de “pratiques RP” très différentes et des conséquences qu’elles entraînent.
Tu fais bien de rappeler la distinction entre RP “narratif” (celui que beaucoup pratiquent avec trame, personnage, construction d’univers, jeu théâtral) et RP dit “K” ou “RPG mafia” qui repose davantage sur une logique de saccage, magouilles, et prises d’accès. Je ne remets absolument pas en cause ce genre de pratique tant qu’elle est assumée pour ce qu’elle est : un mode de jeu à part entière, codifié, avec ses propres règles et son plaisir.
Là où le bât blesse, ce n’est pas dans l’existence du RP K.
C’est dans le fait que certains l’utilisent comme un prétexte pour opérer des actions HRP, en impliquant des joueurs qui :
n’ont pas été prévenus,
ne sont pas engagés dans ce “type” de RP,
ou qui se retrouvent purement et simplement éjectés d’un espace ou d’une histoire sans aucun rôle, sans mise en scène, sans dialogue RP.
Autrement dit :
ce n’est pas le RP K le problème. C’est quand on s’en sert comme bouclier pour justifier des raccourcis abusifs, voire des règlements de comptes personnels sous couvert de “règle de jeu”.
Traiter de “puriste” qui “crie au scandale” revient à dériver le débat vers une caricature facile, au lieu d’affronter le vrai sujet :Peut-on s’emparer du travail d’un autre joueur, le vider, l’effacer, et le justifier par une étiquette vague comme “rpg mafia” sans qu’il y ait de scène ou de jeu ?
Si on répond “oui”, alors on enterre purement et simplement tout ce qui fait du RP une forme de collaboration créative.
Si on répond “non”, alors il faut bien reconnaître que certaines pratiques dépassent la frontière RP pour glisser dans une zone franchement HRP.
Et c’est cette dérive que je pointe — pas le style de jeu en lui-même.
Pour Oblivienne
Merci pour ta réponse, elle appelle à quelques précisions importantes.
Non, je ne visais pas l’idée d’un RPG judiciaire structuré, bien intégré à un univers narratif type "ville réaliste", avec des procédures RP cohérentes et une équipe encadrée. Ce genre de projet, quand il est bien mené, apporte de la densité et du rythme aux intrigues. Ce n’est pas ce que je remets en cause.
Ce que je critique, c’est l’amateurisme complet de certaines organisations auto-proclamées “PN” qui :
Ne respectent aucune ligne de RP cohérente,
N'ont ni scénario, ni suivi, ni RP écrit,
Et surtout, se permettent d’intervenir dans des situations sans aucune forme de jeu ni d’interaction, uniquement parce qu’elles se sentent “légitimes” grâce à leur titre.
Le fond du problème est là : Ces groupes mélangent volontairement RP et HRP, en s’octroyant des pouvoirs ou des statuts qu’aucune narration, aucun jeu, et surtout aucun accord inter-joueur n’a jamais validés.
Ils se contentent d’un tampon “PN” pour justifier des comportements autoritaires, des éliminations brutales, ou des décisions unilatérales, sans scène, sans construction, et bien souvent sans aucune compétence RP derrière.
On est à mille lieues d’une pratique roleplay sérieuse. On est dans un simulacre où la façade “RP” sert d’alibi à des logiques de contrôle ou de drama pur.
Et soyons clairs :
C’est exactement ce genre de confusion entre HRP et RP qui pourrit l’ambiance.
Pas le style mafia. Pas le style judiciaire. Pas la diversité des jeux.
Mais bien l’acceptation tacite qu’un groupe puisse tout faire “parce que PN”, même en dehors de toute narration.
Et ça, ce n’est pas du RP.
❤️
ouf
Merci pour ta clarification qui est la bienvenue et je la rejoins.
Plus loin encore que ce que tu dénonces, je rajouterai à tous les points que tu évoques, qu'il est important de défendre les RPG qui prennent ou ont pris le temps de poser des fondations solides. Il faut que les joueurs RP sachent où aller.
Mettre en lumière ces projets, c'est une façon de rééqulibrer la carte du RP sur City.