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Édito: Victor Hugo avait raison
Dosny
50 messages
Il y a 24 jours

Victor Hugo écrivait :

“Il y a des hommes qui travaillent et qui ont faim ; c’est le gueux. Il y a des hommes qui spéculent et qui mangent ; c’est le bourgeois.”

On aurait pu croire que ces mots étaient enfermés dans les pages jaunies d’un vieux roman.

Mais il suffit d’ouvrir les yeux dans nos rues, nos cités, nos prisons pour voir que le gueux est toujours là.

Aujourd’hui, il ne porte plus de haillons. Il porte une doudoune, un survêt, des Air Max.

Mais ses poches sont toujours aussi vides, et son regard toujours aussi plein de colère.

Avant, il dormait sous les ponts. Aujourd’hui, il galère dans des foyers, des chambres partagées, ou sur un canapé d’un pote, en silence.

Avant, il volait un pain. Aujourd’hui, il se fait coffrer pour une trottinette, une clope, un “regard de travers”.

Le gueux moderne n’a pas de barricade, juste un casier judiciaire qui commence tôt et une chance qui commence tard.

Et comme au temps de Hugo, on le montre du doigt, on l’accuse d’être dangereux, ingrat, paresseux.

Mais jamais on ne parle de ce qu’on lui a refusé :

  • l’accès
  • la paix
  • le droit à l’erreur
  • l’écoute

Le gueux, c’est pas juste un pauvre. C’est celui qu’on veut pas voir réussir.

Parce qu’il rappelle qu’une société qui prétend donner sa chance à tout le monde… ment.

Alors on l’enferme.

On le marginalise.

On le fait taire.

Mais comme le disait encore Hugo :

“Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale… des livres de la nature des Misérables pourront ne pas être inutiles.”

À toi, lecteur, qui crois que le gueux n’est qu’un fantôme du XIXe siècle, souviens-toi :

il est là. Il vit. Il survit. Et il voit tout.

66 vues
Ludocia
2 messages
Il y a 4 jours

wow

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