Accueil
Articles
Équipe
Forum
Prestige
Rares Center
Support
Support
Mode Sombre
0
Messages privés
City Rewards
49028
JFK : la vérité, assassinée une seconde fois
Dosny
50 messages
Il y a 1 mois

"Le diable est dans les détails", disait Nietzsche. Et lorsqu’il s’agit de l’assassinat de John F. Kennedy, ces détails sont soigneusement dissimulés, enterrés sous des milliers de pages de documents déclassifiés au compte-gouttes. Plus de 80 000 nouveaux fichiers viennent d’être rendus publics. Une promesse de transparence ? Une illusion, plutôt. On nous noie sous des mémos, des rapports techniques, des notes éparses du FBI et de la CIA, mais l’essentiel, lui, demeure insaisissable.

Officiellement, l’histoire est écrite depuis longtemps : Lee Harvey Oswald, tireur isolé, a abattu Kennedy depuis le sixième étage du Texas School Book Depository à Dallas, le 22 novembre 1963. Mais les documents récemment publiés confirment que la CIA surveillait Oswald bien avant l’attentat. Il était suivi à Mexico, où il tentait d’obtenir un visa cubain, et ses contacts avec l’ambassade soviétique étaient connus. Pourtant, personne n’a rien fait pour l’arrêter. Pourquoi ? Incompétence ou dissimulation ? Ce même Oswald qui, rappelons-le, sera assassiné devant les caméras, avant même d’avoir pu s’expliquer. Fin de partie, case classée.

Derrière cette version officielle, les zones d’ombre restent béantes. JFK n’était pas seulement un président, il était un homme en guerre contre son propre système. Après le fiasco de la Baie des Cochons, il déclarait vouloir "démanteler la CIA en mille morceaux et les disperser au vent". Une menace trop grande pour certains ? L’un des documents déclassifiés évoque les déclarations de Gary Underhill, ancien agent, affirmant qu’une "clique" au sein de l’Agence aurait organisé l’assassinat. Un illuminé, peut-être. Mais pourquoi ce genre de témoignage revient-il sans cesse, toujours balayé d’un revers de main ?

Et puis, il y a ces documents encore classifiés. Soixante ans après, qui protège-t-on ? Quelles vérités sont encore trop dangereuses pour être révélées ? L’État américain a-t-il peur de l’onde de choc que provoquerait une révélation trop fracassante ? Napoléon disait : "L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord." Le mensonge, ici, semble avoir été tissé avec une minutie extrême.

Mark Twain ajoutait : "Un mensonge peut faire le tour du monde le temps que la vérité enfile ses chaussures." Et en 2025, la vérité sur JFK cherche encore ses lacets. Cette nouvelle vague de déclassification ne révèle rien de décisif, mais elle renforce un sentiment : ce dossier n’a jamais été une enquête, c’est une mise en scène. On nous donne des miettes pour donner l’illusion de la transparence. L’important, l’essentiel, reste hors de portée.

Alors, la vérité finira-t-elle par éclater un jour ? Ou, comme le disait Sartre, "le mensonge est un métier qui se perpétue de génération en génération" ?

66 vues
Répondre au sujet
Tu n'es pas encore en ligne, rejoins nous et commence à discuter avec les autres Habbos.
Commencer à jouer