"Il faut beaucoup de fermeté pour gouverner, mais il faut encore plus de justice pour être respecté." Montesquieu savait de quoi il parlait. Et s’il y a bien un poste sur Habbo City où cette vérité prend tout son sens, c’est celui de responsable du casino. Parce que gérer un casino, ce n’est pas un passe-temps, c’est une responsabilité. C’est maintenir un équilibre fragile entre liberté et discipline, entre le jeu et les règles. Et Reakoz, lui, a su tenir cet équilibre.
Le casino, c’est une jungle où les plus malins tentent toujours de contourner les règles. Un terrain où certains voudraient imposer leurs propres lois, là où seule la rigueur doit décider. Et pourtant, il n’a jamais tremblé. Une main de fer, une vision claire : il a tranché quand il le fallait, sans excès, sans complaisance, sans se laisser corrompre par la pression populaire.
"Il est plus facile de se faire obéir par la peur que par le respect, mais seul le respect dure." Cette phrase de Sénèque illustre parfaitement ce qu’a été sa méthode. Il aurait pu se contenter d’être un justicier à la gâchette facile, distribuant les sanctions au moindre faux pas. Mais non. Il a écouté, pesé chaque décision, et frappé uniquement quand c’était nécessaire. Un équilibre subtil, que peu auraient su maîtriser.
Aujourd’hui, Reakoz quitte son poste. Le casino continuera de fonctionner, d’autres viendront après lui, avec d’autres méthodes. Mais son passage aura prouvé une chose : un bon responsable ne joue pas avec l’autorité, il l’exerce. Et ceux qui pensent qu’un casino peut tourner sans discipline n’ont jamais vu une maison de jeu sombrer dans le chaos.
"On peut toujours se faire craindre sans être haï." disait Machiavel. Reakoz l’avait compris. Parce que dans un casino, la seule loi qui compte, c’est celle du respect.
"On peut toujours se faire craindre sans être haï."
Certains anciens responsables ont compris cette idée totalement à l’envers. Plutôt que d’inspirer le respect, ils ont tout fait pour être les plus détestables possible, confondant autorité et rejet. Ils ont souvent justifié leurs comportements douteux et leur aigreur par une vision biaisée du rôle de responsable. Selon eux, être haï serait une conséquence naturelle, presque nécessaire, de la discipline et de l’exercice du pouvoir. Alors que pour la plus part des cas, il y avait une liste incalculable de raisons de les détester mais ils se cachent derrière des excuses.
Mais Reakoz, comme tu l'as dit, et d'autres responsables d'ailleurs; nous ont prouvés le contraire. Ils ont démontré qu’un bon responsable n’a pas besoin d’être craint ou méprisé pour se faire respecter. Ils n’ont jamais eu recours à la peur ou l'aigreur pour asseoir leur autorité et gagner le respect de la communauté, mais plutôt à l’écoute, à la justesse, l’équilibre, ainsi qu'à un travail de qualité.
Ceux qui pensent qu’un responsable doit être détesté, distant, aigri pour être légitime n’ont rien compris. Car le véritable respect, celui qui dure, ne se commande pas, il se mérite.
Bonne continuation à @ReaKoz