Bonsoir les ami(e)s,
Ce soir je vais vous présenter quelques bijoux typiquement ALGERIENS, que certains de nos voisins ont tendance à s'approprier. Je vais vous partager leurs origines exactes ainsi que leurs histoires. Je rappel une 2e fois que je vais vous présenter des bijoux ALGERIENS, et non marocains par exemple...
KHIT-ER-ROUH ou ZERROUF (à Tlemcen) - Traduit en français par "Le fil de l'âme", est un bijoux de tête en or et en pierres précieuses originaire de la baie d'Algiers. On raconte qu'une noble famille d'Algiers allait marier une de leur fille, le père de cette dernière lui aurait alors acheté un collier trop petit. Il l'aurait alors placé sur le front de la jeune femme. Ce bijoux de tête accompagne les fabuleuses tenues algeroises, comme Caftan el Kadi, el Kat ou encore le fameux Karakou.
SKHAB ou EL LAG ou EL LOUISA (à Algiers), est un sautoir algérien parfumé originaire de la ville de Bou Saada (Wilaya de Msila). Ce bijoux est fait à base de pâte sechée, cette denrière étant faites à partir de clous de girofle, ambre, patchouli, eau de rose, et d'autres ingredients encore. Formé en triangle, ils étaient sechés pendant 40 jours avant d'en faire un collier, qui sera aussi orné d'or, du Khamsa ou du Meskia. Au 10e siècle, ce bijoux parfumé fu créé afin d'éviter de mettre du parfum, qui à l'époque était concentré et détachait les fils d'or qui constituaient les robes telles que, La Fergani, la Bonoise ou encore le Karakou.
KRAFACHE BOULAHYA - Traduit en français par "La parrure barbue", est un bijoux ascenseur originaire de la ville de Constantine. Cette ville abritait, avant la colonisation ottomane, une grande communauté juive. Des bijoutiers juifs auraient alors confectionner un bijoux ajustable sur une longue chaine d'or, orné d'un diamant au milieu. Les 2 ensembles de chainettes sur les 2 cotées representeraient les papillottes juives, et l'ensemble de chainettes d'or corresponderait à la longue barbe portée par les juifs de l'époque. D'où le nom de la parrure barbue. D'abord porté par les femmes de la communauté juive, la Krafache Boulahya sut charmer les dames des hautes societés bèrbères, qui accompagnerent toutes les robes algeriennes, de la Bonoise à la Tlemcenienne, la Mostaganemoise, les robes Algeroises comme Constantinoises.
AL QODET EL HOB - Traduit en Français par "Le Noeud d'Amour", est un bijoux populaire issue des familles de marins de la baie d'Algiers. Ce bijoux d'allure simple apparait au 18e siècle, les hommes marains avaient pour habitude d'offrir ce jolie collier à leur bien aimée, afin que celles-ci ne cessent de se souvenir du bien aimé parti en mer pour quelques temps.
EL MESKIA - Qui tire son nom du "Musc", tout comme le SKHAB vu precedemment, ce bijoux parfumé permetter aux femmes d'éviter de se parfumer avec du parfum concentré qui décolorait les fils d'or. Pendantif en forme de goutte d'eau, ce dernier était en fait une petite cage qui s'ouvrait et se fermait, pour permettre d'y déposer du musc, du jasmin ou de l'ambre. Il était alors accroché à une longue chaine d'or. Originaire de l'Ouest Algérien (l'Oranie), ce bijoux captiver les femmes de l'est algérien, et particulierement les femmes sétifiennes qui le portent avec le Binouar Staifi.
La culture du Maghreb a été détruite à la suite de l'invasion des arabes et remplacée par l'Islam comme totem central. Donc l'appropriation culturelle, lol.
@Taghut. je sais pas de quoi tu me parles. Moi je te parle de bijoux traditionnels algériens que certaines patrie ont tendance s'approprier, comme étant originaire de leur pays.
😂
C'est indien je reconnais