L’opéra national de Paris, aussi appelé palais Garnier a été créé le 28 juin 1669 par l’architecte du même nom : Charles Garnier.
Savez-vous en quoi consiste la triskaïdékaphobie ? il s’agit de la phobie du chiffre 13. Tout triskaïdékaphobe réfléchira 2 fois avant de se rendre à l’opéra Garnier. L’opéra ne déroge pas à la règle suite à ses nombreuses péripéties autour de cette superstition...
⭑ La première anecdote concerne la 13e marche du grand escalier de marbre :
Vous pouvez constater qu'elle est brisée, suite à la chute mortelle depuis l'une des galeries d'un Petit-Rat de l'opéra.
Si vous avez (eu) la chance de visiter l'opéra Garnier, vous avez (sûrement eu) l'occasion de découvrir la salle de spectacle, dont la véritable beauté se trouve au-dessus des têtes.
En effet, dans la salle de spectacle se trouve un magnifique dôme peint par Marc Chagall, qui représente au total 14 compositeurs ainsi que leurs oeuvres. Saurez-vous en retrouver quelques-unes ?
On y retrouve entres autres : Verdi, le lac des cygnes de Tchaikovsky et la Carmen de Bizet.
⭑ La deuxième anecdote concerne le lustre qui orne la grande salle :
En plus de contribuer à la magie du lieu, le lustre est rattaché à une histoire particulièrement... sanglante ! Lors d’une représentation en 1896, un contrepoids du lustre (nécessaire à la bonne suspension du lustre) a traversé le plafond afin de venir s’écraser sur la tête d’une spectatrice, assise sur la 13è place de la quatrième place. Une fois de plus, le fameux chiffre 13 revient dans l'histoire de l'opéra.
⭑ Anecdote bonus :
La loge du fantôme de l'opéra existe réellement et sa porte est ornée du plaque dorée du même nom ! A contrario, la loge n°13 n'existe pas à cause de toutes les superstitions qui rôdent autour de ce chiffre...