Comme vous aurez pu le remarquer, j’adore faire des articles concernant les animaux :eyes

Cette semaine nous partons sur une semaine à thème qui porte sur les époques ! 
J’ai choisi l’époque du Moyen Âge car c’est une des époques qui m’intéresse le plus, car on parlera de sorcières (oui oui, un petit peu!) 

Les animaux sont présents dans la vie quotidienne du Moyen Âge: animaux sauvages, plus ou moins redoutables comme l’ours, le loup, le sanglier, le cerf ; poissons, de rivière ou d’élevage, qui constituent un aliment de choix ; volailles et animaux de la ferme ; compagnons du guerrier, du paysan, du chasseur ou de la dame comme le cheval, l’âne, le chien, la genette puis le chat.

La cohabitation entre hommes et animaux pose parfois des problèmes, et l’on connaît de nombreux exemples de procès intentés à des bêtes pour pillage, vol ou meurtre.

Même si elle sert à fournir la table des nobles, au Moyen Âge, la chasse est avant tout un sport chevaleresque, et l’occasion pour l’homme de se mesurer à l’intelligence et à la ruse des animaux les plus nobles (le cerf, le loup, le renard) ou au moins à la force de ceux qui

manquent de subtilité comme l’ours ou le sanglier…

C’est aussi une célébration du monde animal, où le gibier suscite l’admiration et le respect du chasseur pour son intelligence et sa ruse, et le chien son affection pour sa fidélité.

La noblesse pratique la chasse au vol – au moyen d'oiseaux de proie préalablement dressés – la chasse à l'arc ou la chasse à courre (vénerie). Celle-ci se fait à cheval et à l'aide d'une meute de chiens.

Le Moyen Âge chrétien, dans sa chasse effrénée aux sorcières, a largement contribué à renforcer cette connotation diabolique du bouc, perçu comme un animal sale et puant, voire lubrique, devenu emblème de Satan et protagoniste des rituels orgiaques du sabbat (assemblée nocturne et bruyante de sorciers et sorcières, au Moyen Âge.)

L'ours est le roi des animaux, le héros des légendes issues des vieilles mythologies germaniques.
L'Église ne pouvait que dévaloriser ce symbole païen, en l'associant aux pires vices : lubricité, gloutonnerie, colère.

A partir du XIe siècle, à la faveur des défrichements, son habitat recule progressivement vers les montagnes et l'ours devient un animal ridicule et maladroit, un faire-valoir des jongleurs de foires, qu'on représente souvent enchaîné, avec une muselière, ou se jetant avec gourmandise sur une ruche ou un arbre à miel.

 Il est alors définitivement détrôné par le lion.