Il y a quelques jours, j’ai acheté un livre qui s’appelle “Moi, serial killer : les terrifiantes confessions de 12 tueurs en série”, un sort de recueil écrit par Stéphane Bourgoin, un célèbre auteur et journaliste français spécialisé dans le profilage criminel et les histoires de meurtres.

Ce livre qui rassemble les confessions et des textes autobiographiques rares de douze tueurs en série, meurtriers de masse ou autres criminels, m’a permis de plonger au cœur de la noirceur et de l’antipathie innée de ces monstres maléfiques et a soulevé un questionnement chez moi : sommeille-t-il en chacun d’entre nous un tueur sanguinaire, et si c’est le cas, qu’est-ce qui le fait sortir ?

Il n’y a que 1 meurtre sur 10 qui est perprétré par un agresseur qui a un problème de santé mentable avéré comme la schizophrénie ou de trouble bipolaire, ce qui signifie que 90% des homicides sont commis par des personnes qui ne sont pas atteintes de sévères troubles mentaux.

Mais selon Christian Joyal, professeur à l’Université du Québec, les individus qui commettent des meurtres partagent une caractéristique : ils sont impulsifs. Il dit que “Leur cortex préfrontal, une partie du cerveau située à l’avant de la tête et qui sert de frein aux pulsions, est moins actif que la moyenne”.

Deux autres facteurs endommageraient le cortex préfrontal : la consommation excessive de diverses substances illicites et l’abus d’alcool. [/center]

Alors, pensez-vous qu’il faut obligatoirement être sujet à une maladie psychique pour commettre un meurtre ?

source : lesoleil.com