Anna entre dans un pub très chic de Londres avec sa petite voiturette rouge. 
'Une grenadine, please, sans glaçons !' 
Le garçon lui sert son verre pendant qu'Anna regarde un superbe 
bel homme. Elle se retourne vers le bar pour 
prendre son verre quand... Horreur ! Un petit chat noir trempe sa queue dans son 
verre de whisky. 
'Garçon, à qui est ce Chat ? ' demande Anna 
'Je l'ignore. Demandez à Elise sur la table 6 à côté du garçon, elle connaît tout le monde' 
Anna se dirige vers elle et lui demande en effet : 
'Connaissez-vous le chat qui trempe sa queue dans ma grenadine? 
' Possible, répond-t-elle ...' 
- Ga'çon ! (avé l'accent) crie le bel homme.
Une dame arrive: 
- Monsieur désire? 
- Je vroud'ai un ouiski. répond le bel homme.
- Voila monsieur. 
- Dites-moi, votre chat à tendance à trainer un peu partout ... 
- Je vous ai dit de vous occuper de vos fesses, il se fera un plaisir de jouer avec vous. répliqua le bel homme. 
La dame attrape le chat par le cou ! Dehors la vermine !
Le bel homme surpris : 
- Felix ? Mais lâcher le donc  ...

Anna s'empresse de sauver le petit chat des griffes de la dame du bar et s'enfuit avec le bel homme dans sa petite voiturette rouge. 

Mercredi 1er septembre 2021, après une longue année placée sous le signe du Covid-19, notre jeune protagoniste répondant au doux nom d'Agatha arrivait sur Main Street, la rue Principale de sa ville natale.

Aucun doute, la saison automnale arrivait, les feuilles des arbres se paraient des couleurs d'un délicat coucher de soleil avant de lentamer terminer leur cycle de vie sur les rues pavées de Pittsburgh. Après un premier jour de classe, notre jeune institutrice décidait de finir sa longue journée en faisant un léger détour par l'écluse.

Le visage d'Agatha, d'habitude souriant et lumineux, se crispait à la vue d'un jeune couple se délectant de cette belle fin d'après midi d'automne. Avec nostalgie, elle repensait à son ancienne relation amoureuse et prise sous le coup de l'émotion, se mit à ralentir tout en observant les deux tourteraux.

Elle pensait à cette belle nuit d'été, après un somptueux repas et une balade entre amoureux le long du canal, à Marco. Son doux, son beau et tendre Marco, avec qui elle avait passé sa jeunesse, profité de ses journées et aimé autant qu'elle le pouvait.

Agatha se remettait de ses émotions tout en accélérant légérement. Elle continua sa route sur Main Street et se jurait de ne jamais retourner le long du canal.

? / Instant reportage avec Audrey - Journaliste /

"Bonjour et bienvenue je me prénomme Audrey reporter depuis de nombreuses années. C'est avec mon acolyte de toujours : ma petite voiture rouge écarlate, que je voyage à travers le monde !

Mais aujourd'hui, je vous propose de visiter les provinces du sud de la France, près d'Aix-en-Provence ! ? Nous arrivons devant ce magnifique bar nommé [L'Écluse] ! Sa structure vêtu d'un bois parfaitement travaillé par les architectes du coin, rend cette bâtisse incroyablement photogénique, quelques clichés sont bien mérités pour compléter mes écrits plus tard !"

*Audrey, tenant son micro ? * - Nous allons donc continuer notre visite sur ce beau lieu, nous pouvons apercevoir à nouveau des personnes, profitant de sortir et profiter des petits plaisir de la vie, comme ce magnifique et jeune couple, s'attablant à la terrasse ensoleillée aux abords de l'Écluse. 
Depuis sa voiture, elle pu s'approcher des deux jeunes gens et leur posait alors une question pour alimenter son reportage et avoir ainsi leur émotion spontanée dans ce beau cadre.

*Audrey* • Quelles sont vos impressions face à tout ce magnifique lieu qui nous entoure vous et moi ?

*Le jeune homme* • Et bien comme vous pouvez le constater je m'apprêtai à saisir cet instant avec mon téléphone, puisque tout semble réuni pour que je puisse conclure avec ma crush ?.

*La jeune femme en face fait alors apparaître un mignon petit sourire et lui faisait en guise de réponse un bisou de sa main.*

*Audrey* • Magnifique déclaration ! Que le lieu vous soit propice au bonheur ! Je profite alors pour vous laisser sur ces belles notes et photographier l'ensemble du lieu et de ce bar avant mon départ !

Audrey, notre reporter, repris alors sa petite voiture et s'approcha d'un petit morceau de colline afin d'y prendre de la hauteur. De là, émerveillée, elle se rendit compte davantage de la beauté de ce lieu incroyable. On s'y croirait au bout du monde ! 
1...2..3 ! *Click* En un geste la photo et unique ! On pourrait dire une vraie carte postale ! ?

Le reportage se finit alors avec ce beau cliché qui restera dans ces souvenirs ! ?

Le doux son des cloches de la cathédrale indiquait qu'il était dix-neuf heures lorsque Julia arriva à la terrasse du café le plus branché de la ville à bord de la voiture qu'elle venait de s'offrir. C'était un joli jour du début de l'automne et les feuilles des arbres avaient prit la couleur du soleil couchant.

Elle allait commencer son service, et la soirée promettait d'être longue. Il n'y avait pas beaucoup de clients pour le moment, mais ce n'était que le début. Elle aimait beaucoup travailler dans cet endroit malgré tout, car elle le trouvait magnifique. Les tables en bois d'acajou et la verdure très présente ajoutaient un côté authentique et apaisant, tandis que le couple attablé attendant patiemment sa commande la faisait se sentir dans une comédie romantique à l'eau de rose.

Sa collègue Léna, également sa meilleure amie, allait arriver d'une minute à l'autre pour l'aider. Mais en attendant, elle devait servir les clients.

Julia avait un sourire resplendissant qui illuminait son visage de la plus belle des façons. C'est ce que pensait le jeune homme posé à la table du fond, située sous un des arbres, alors qu'il la regardait se faufiler gracieusement entre les tables. Il était venu avec l'espoir de trouver de l'inspiration pour dessiner dans son nouveau carnet, et il l'avait trouvée. Il avait commencé à dessiner la belle inconnue. Il n'osait pas trop la regarder, de peur de passer pour un fou, mais ses yeux étaient attirés par le visage aux traits tiraillés de la jeune femme. Il la trouvait magnifique, et il savait exactement comment faire pour restranscrire l'esprit de douceur qu'elle dégageait grâce à ses coups de crayon.

C'est une heure après qu'il eut enfin fini ce qu'il croyait fermement être une oeuvre d'art. Il en était tellement fier qu'il ne pouvait pas partir sans l'avoir montrée à son modèle. Il se leva donc d'un pas léger afin de rejoindre le comptoir du bar où elle se trouvait, et la salua en lui faisant part de ce qu'il venait de réaliser. Son coeur battait à la chamade. Elle était encore plus belle de près. 

La jolie blonde se figea et rougit fortement. Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle qui se pensait si insignifiante avait inspiré quelqu'un à dessiner. Et ce dessin, il était magnifique. Elle ne savait pas quoi faire. Les deux échangèrent quelques regards ainsi que quelques mots, le baume au coeur. Julie avait plus que jamais l'impression d'être dans une comédie romantique à l'eau de rose, sauf que cette fois-ci elle en était le personnage principal. Elle ne savait plus où donner de la tête, et n'était plus du tout concentrée sur son travail. Heureusement que son patron n'était pas présent ce soir là.

Ce fût ensuite le moment pour l'artiste de régler sa note, car il avait savouré deux cafés pendant son temps ici. Sur le ticket qu'il devait rendre à Julia, il inscriva, avec le même crayon qui lui avait servi à inaugurer son nouveau carnet de dessin, son numéro de téléphone. Il espérait grandement que Julia le recontacte. Ils échangèrent un dernier sourire prometteur, avant que le jeune homme ne prenne la direction de la sortie.
Et il rentra chez lui, la nuit tombant sur la ville, un sourire étirant ses lèvres comme ce n'était pas arrivé depuis si longtemps.
Elle avait réveillé son âme d'artiste, elle avait réveillé son coeur. 

⸻  '' Il est cinq heures, la ville s'éveille. Il est cinq heures, je n'ai pas sommeil ,,

Métro, boulot, dodo... Une routine qui convenait très bien à notre jeune Maryline. Cela faisait plus de 20 ans que cette dernière avait la même routine, ses journées étaient rythmées par son travail, sa vie de famille et ses activités plus mornes les unes que les autres.

Chaque matin, elle se levait à 6h tapantes, non pas réveillée par le doux chant mélodieux des oiseaux mais plutôt par le bruit des automobilistes pressés qui avaient déjà entamés leur journée une heure auparavant, se rendant sur leur lieu de travail. Après s'être tirée du lit, elle se dirigeait vers sa cuisine pour préparer un café, avec du grain moulu de basse qualité, dont le liquide était plus brun transparent que noir et dont le goût laissait à désirer. Elle dressait la table du petit-déjeuner pour son tendre mari et ses enfants qui se lèveraient plus tard avant d'entamer une nouvelle journée d'apprentissage sur les bancs de l'école. Elle se préparait pour se rendre au travail, un tailleur deux pièces noir sous lequel elle prit le soin de mettre une douce chemise de soie bouffante, sa seule touche de fantaisie était dans son maquillage où elle se laissait aller avec une touche de rouge à lèvre carmin.

Après s'être préparée, elle quittait sa belle demeure située dans une banlieue résidentielle, où les maisons se ressemblaient toutes. Son chemin vers le travail était tout tracé, elle passait par l'écluse où quelques passants erraient, dégustaient un café matinal - digne de ce nom, contrairement à celui de Maryline -. Notre héroïne Maryline, avait une certaine mélancolie en observant le jeune couple partager un petit-déjeuner, atablés à une table du bar. Elle se demandait comment aurait été sa vie si elle n'avait pas écouté sa mère ? Serait-elle toujours mariée avec Martin ? Aurait-elle réalisé ses rêves ? Aurait-elle eu la chance de faire un travail qui lui plaisait ? 

Après toutes ces réfléxions, Maryline secouait sa tête et se laissait convaincre par la petite voix dans sa tête qui suggérait que c'était la crise de la quarantaine qui se faisait sentir, en arrivant et balayant tout sur son passage. Sa vie n'était pas si maussade, elle avait un mari qu'elle aimait, des enfants incroyables, un travail stable. Que demander de plus ? A ce moment là, Maryline se mit à penser à des voyages, des aventures, de la folie. Et si c'était le point de non-retour ? Et si c'était le signe de suivre le courant ? 

Maryline regardait le cours d'eau de l'écluse s'écouler pour laisser passer une péniche. Elle garait sa voiture sur un parking mis à disposition et laissait tous ses effets personnels à l'intérieur de sa belle berline rouge. Elle n'emportait qu'une photo de ses enfants et un peu d'argent avant de disparaître vers l'horizon, ne laissant derrière elle que le souvenir de la bonne vieille Maryline. Sa nouvelle vie était sur le point de commencer. 

Bonsoir ! 

Voici les gagnants de cette animation : Atwood, Chiick et Debussy.

Ils remportent 18 CityBox's, 8 jours VIP ainsi que le badge gagnants

Merci à Narcis et Sonique-Love d'avoir joué le jeu également. Vous repartez tous les cinq avec le badge de participation.

Bravo !