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La révolution racialiste est une gangrène idéologiqu
KING
51 messages
Il y a 4 ans
Si tu es un guerrier de la justice sociale qui ne veut rien entendre, libre à toi de tracer ton chemin sous peine de se faire lyncher ici-même. Autrement, bonne lecture. 


**Je ne suis pas l'auteur de ce texte. Il s'agit d'extraits et de paroles figurant dans son plus récent ouvrage, et d'extraits de franceculture.fr**


Le "racialisme" est un antiracisme qui a radicalement changé de sens. A l’époque de Martin Luther King, être antiraciste signifiait le refus de conférer une quelconque valeur sociale à l’appartenance ethnique d’un individu. La célèbre pasteur noir assassiné exigeait que "l’on juge ses enfants sur leur caractère et non sur leur couleur de peau", selon sa célèbre expression. A présent, comme l'explique le sociologue Mathieu Bock-Côté dans La révolution racialiste et autres virus idéologiques, "c’est au nom de l’antiracisme qu’on invite désormais les hommes à se départager selon la couleur de leur peau." Comment les Etats-Unis en sont-ils arrivés là ? C'est l'objet de cette seconde chronique consacrée à l'essai du sociologue et essayiste québécois qui vient de paraître aux Presses de la Cité.

Hier, les races, de même que les genres, étaient décrites par l’université américaine comme des "constructions sociales" ; des artefacts culturels. Aujourd’hui, par un extraordinaire retournement intellectuel, prétendre ignorer la race est considéré comme une manifestation de "daltonisme racial", et comme une forme… de racisme ! Car, pour un Blanc, c’est refuser de prendre conscience de ses "privilèges" et de les dénoncer. La théoricienne Robin DiAngelo a baptisé "fragilité blanche" le fait, pour les Blancs, de fuir les discussions approfondies sur leurs préjugés hérités et inconscients. Elle organise, pour les grandes sociétés et les administrations publiques, des séances de confession publique. On y est invité à reconnaître sa "cécité aux couleurs de peau", le péché d’individualisme, ou encore la croyance coupable en la méritocratie. L’héritage protestant de l’idéologie woke est frappante. Aux yeux de DiAngelo, le racisme des Blancs est une sorte de péché originel dont ils ne viennent jamais vraiment à bout. Au mieux, ils peuvent être admis en tant "qu’alliés" s’ils acceptent la totalité du nouveau catéchisme faussement qualifié "d’antiraciste" et le prêchent à leur tour. 

Pour la Critical Race Theory, le nouveau racisme qu’il s’agit de combattre ne tient pas aux préjugés individuels : difficile de ne pas admettre que ceux-ci ont formidablement reculé depuis les lois Jim Crow. Quiconque a une expérience du vaste monde peut constater que l’Amérique du Nord est devenue, en l’espace de deux générations, l’un des endroits les moins racistes de la planète. Toutes les catégories ethniques que compte notre humanité diverse y collaborent à une œuvre d’émancipation, peut-être unique et vraiment remarquable. La participation des Afro-Américains, en particulier, à la vie politique, culturelle et économique y est spectaculaire. Pourtant, le nouveau racisme que les Nord-Américains sont appelés à combattre est décrit comme inscrit au cœur des institutions américaines elles-mêmes, il est censé imprégner le langage quotidien. Il est dit "systémique". 

Du coup, par un coup de force théorique, écrit Mathieu Bock-Côté "le racisme n’est plus perçu comme une perversion de l’idéal américain, mais comme le révélateur de la nature profonde du pays. Il n’en serait pas la tare honteuse, mais la vérité inextricable." A la limite, remarque le sociologue québécois, cette théorie pourrait bien parvenir à décréter qu’une société est raciste, sans qu’aucun de ses membres ne le soient de manière consciente et intentionnelle. Et c’est l’une des caractéristiques de l’esprit woke : il se dispense d’apporter les preuves matérielles de ce qu’il affirme. La proclamation idéologique lui suffit. Parallèlement, la lutte contre les discriminations, qui fut celle du mouvement des droits civiques des années 1960, a été retournée en son contraire, toujours au nom de "l’antiracisme". 

Oui, décidément, Mathieu Bock-Côté a bien raison de nous mettre en garde contre les importations en cours en ce moment en Europe occidentale de ces lubies américaines. Pourtant, force est de constater que leur influence y augmente régulièrement, tant dans certains secteurs universitaires que dans certains médias… En particulier, évoquer un prétendu "racisme d'Etat" à la moindre bavure policière impliquant un délinquant issu de l'immigration est un manière d'adopter la logique et les postures woke américaines. 

Pour ma part (auteur du thread et non Matheiu Bock-Côté), je trouve ça sincèrement fâchant de voir à quel point la situation évolue. De plus en plus de gens embarquent dans le mouvement ''woke'' sans réellement questionner sa nature et ses idéologies. Les réseaux sociaux permettent à cette gangrène idéologique de s'étendre tout autour du globe. Lorsqu'on n'y pense réellement ce n'est pas sorcier, lorsqu'une personne ne cesse de faire valoir son opinion dans les lieux publics par exemple, cette personne se verra ignoré par une majeure partie des gens s'y trouvant. Sur les réseaux sociaux c'est une autre partie puisqu'ils peuvent atteindre plusieurs personnes sans même un seul effort. 


Pour ceux qui ont bien lus tout au complet et qui ne comprennent pas vraiment le message derrière, laissez-moi vous éclairer. Une idéologie (communément appelé le ''wokisme'' est en grande expansion dans le monde). Les intentions de cette idéologie ne sont pas forcément mauvaises directement, mais le sont après. Vous le voyez déjà, la cancel culture, la révolution racialiste, les vagues de dénonciations SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX de crimes de tout genres sans preuves concrètes. Les exemples sont trop nombreux, faites moi signes si vous en voulez.. Ce mouvement semble bien faire sur le court terme, mais détruit énormément de choses sur le long terme.



Le but premier de ce thread est de débattre, échanger à ce sujet avec des gens qui le veulent bien. Si vous n'êtes pas à apte à le faire en respect de mon opinion et de celui des autres, on trace son chemin S.V.P







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