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Tout d'abord, ce qu'il faut savoir sur cet acte, c'est qu'il a pour but de sauver des vies humaines ou de les rendre plus vivables aux personnes nécessiteuses. On peut faire don d'un de ses organes lorsque l'on est encore en vie (rein, foie...) ou alors demander à ce que soit prélevés les organes après le décès de la personne.
Un don d'organe n'est pas un acte que l'on fait à la légère, c'est quelque chose qui se doit d'être mûrement
réfléchi, c'est une part de nous que l'on donne après tout. Cela ne se donne donc pas n'importe comment et les circonstances changent selon
les lois en vigueur dans les pays.On peut donner un rein en étant vivant, beaucoup de personnes vivent très bien avec un seul rein. Mais une personne souhaitant faire don d'un de ses reins doit être en parfaite en santé, bien évidemment.
Et encore... Le donneur doit avoir
le même groupe sanguin que le receveur, sinon la greffe ne fonctionne pas.Du côté juridique, les avis divergent selon les pays :
En France, la loi stipule, pour les donneurs vivants, que le donneur potentiel doit être majeur et très proche du receveur. En effet, selon la loi de bioéthique, seuls le père, la mère, le conjoint, le frère, la sœur, le fils, la fille, les grands-parents, l'oncle, la tante, le (la) cousin(e) germain(e), le conjoint du père ou de la mère, ou toute personne faisant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur. Chacun d’entre nous est considéré comme un donneur potentiel après sa mort à moins de s’y être opposé. On ne parle de prélèvement d'organe que lorsque la personne est décédée ou en arrêt cardiaque et respiratoire définitif, après échec de réanimation.
Il est donc important voire primordial, lorsqu'une personne souhaitant donner ses organes après sa mort mais n'ayant pas de carte de donneur le fasse savoir à ses proches, ce qui évite des situations souvent fâcheuses !
En Belgique, toute personne majeure et inscrite au Registre de la Population ou au Registre des Étrangers depuis plus de six mois est dite donneur d'organe, sauf s’il est établi qu’une opposition a été exprimée ou si les proches font valoir la leur.
Au Japon, en l'absence de document écrit, une personne est considérée par principe comme donneuse potentielle, sauf si la famille s'y oppose. Cependant la loi n'a été mise en application que le 17 juillet 2010 ce qui montre qu'il était difficile auparavant d'effectuer des dons d'organes, les personnes ayant besoin d'un organe allaient souvent aux Etats-Unis pour une transplantation.
En Israël, depuis janvier 2010, le porteur d'une carte de donneur d'organe est prioritaire pour l'attribution d'un organe par rapport à un patient de gravité identique mais non porteur d'une carte de donneur, et ce dans le but d'inciter le don d'organe.
En Égypte, un projet de loi sur le don d'organes à partir de donneurs vivants veut réguler les greffes illégales afin de freiner le commerce d'organes illicite.Avec les législations différentes d'un pays à un autre, on a vu l'émergence d'un nouveau marché, celui des organes. La cupidité de l'homme n'ayant pas de fin, on trouve des gens qui vendent des organes, tirant profit de la situation, prélevant des organes sur des personnes vivantes et bien sûr non consentantes. Et de ceci découlent des transplantations effectuées dans des conditions plus que déplorables, ce qui nuit bien évidemment au receveur ainsi qu'au donneur.
★ Que pensez-vous du don d'organe ? Est-ce une bonne initiative ?★ Si vous aviez la possibilité de donner l'un de vos organes, le feriez-vous ?[/center]