Les privilèges masculins:
73,6 % des auteurs de suicides sont des hommes.
64,6 % des accidentés du travail sont des hommes. 87 % des accidents mortels touchent les hommes.
85,2 % des personnes exerçant des métiers à risques (armée, police, pompiers) sont des hommes.
62 % des victimes d’homicides sont des hommes.
74,3% des personnes exerçant des métiers pénibles physiquement (ouvriers, agriculteurs, exploitants) sont des hommes.
60,7 % des victimes de violences à l'extérieur sont des hommes.
72,7 % des dispenses de peines pénales sont attribuées à des femmes.
69,2 % des peines d’emprisonnement s’appliquent à des hommes.
49% des hommes sont poursuivis par la justice après une infraction, tandis que 69,9 % des affaires concernant des femmes sont classées sans suites.
Lorsqu’un homme et une femme sont jugés ensemble pour le même crime mais avec une condamnation en prison ferme inégale (ce qui arrive dans 62% des cas), dans 83,8 % des cas c’est l’homme qui a la plus lourde.
MYTHES FEMINISTES
1) « Lorsqu’un homme gagne 1 euro, une femme est payée 73 centimes pour le même emploi : le mythe des 27 % d’inégalité salariale.
Fantasme :
Marlène Schiappa : "Il y a toujours 12 à 27% d'écart de salaire entre les femmes et les hommes en France".
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20/l-invite-de-8h20-25-septembre-2017)Réalité : Un rapport gouvernemental prenant le soin de prendre en compte plusieurs paramètres (le type d’emploi, le nombre d’heures hebdomadaires, l’ancienneté, les primes, etc.) détermine un écart de 9 % entre femmes et hommes. [1] Avec un plus grand nombre de paramètres (notamment des indicateurs de la productivité horaire), [Crépon et al . 2002] montrent que la différence de salaire entres hommes et femmes pour le même emploi varie entre 2 % et 3 %. [2] Les auteurs de ces études précisent qu’ils ne parviennent pas à prendre tout les paramètres en compte, mais partagent le même constat: plus le nombre de facteurs est grand, plus l’écart salarial diminue.
Concernant les déterminismes pouvant expliquer la différence brute, l’essentiel est dû à :
- Des choix de carrières différents, les femmes ne choisissant pas les études et métiers qui apportent les meilleurs rémunérations. [3] et [4]
- La productivité, puisqu’un rapport de l’insee nous montre qu’au sein des professions libérales (donc non soumises au salariat) les femmes gagnent 44 % de moins que leur homologues masculins. [5]
[1]
travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-016-2.pdf (page 1)
[2]
www.crest.fr/ckfinder/userfiles/files/Pageperso/crepon/CreponDeniauPerezDuarte2002.pdf (page 11)
[3]
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3123428
[4]
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2128979
[5]
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281202 (page 3)
2) « Les femmes ne sont pas appréciées à leur juste valeur et doivent redoubler d’effort pour faire leur preuves, les qualités d’un homme étant plus aisément validées voire présupposées. : le mythe de l’oppression féminine informelle
Fantasme :
« La misogynie aujourd'hui est une réalité. Plus sournoise, plus discrète, mais tout aussi dévastatrice, elle repose sur des préjugés dont nous, les femmes, nous avons bien du mal à nous défaire . Source : https://www.journaldesfemmes.com/societe/misogynie/
Réalité
En moyenne, les femmes ont 28 ,3 % de chances supplémentaires d’être l’objet d’une attitude bienveillante/généreuse/attentionnée par les autres membres de la société. [1]
Une femme a 2,82 fois plus de chances d’être favorisée par un membre du même sexe par pure solidarité. [2]
[1]
https://www.researchgate.net/publication/247505900_Are_People_Prejudiced_Against_Women_Some_Answers_From_Research_on_Attitudes_Gender_Stereotypes_and_Judgments_of_Competence (page 9) et
https://eric.ed.gov/?id=ED322418 (page 27)
[2]
https://www.researchgate.net/publication/8226295_Gender_Differences_in_Automatic_In-Group_Bias_Why_Do_Women_Like_Women_More_Than_Men_Like_Men (page 497)